vendredi 24 décembre 2010

Stonehedge, Salisbury & Bath ou 3 heures d'autobus pour voir de grosses roches!

C’est bien beau voir l’Europe mais il faut également approfondir les recoins de mon pays d’accueil.  J’ai donc pris un tour guidé étudiant. Un dimanche. Fin novembre. 3h30 d’autobus. 3 villes. Stonehegde. Salisbury. Bath. 

Stonehedge est mondialement reconnue pour son site historique. Un grand monument de pierres qui date de plus de 2500 ans. C’est très impressionnant de se retrouver devant cette imposante construction. Par contre, il faisait tellement froid que je n’ai pas pris tout le temps que j’aurais voulu. Je suis tout de même très contente d’y avoir mis les pieds!


Ensuite, direction Salisbury. J’ai pu visiter la cathédrale, la plus vieille d’Angleterre. Elle est également l’hôte de la Magna Carta. Je n’ai, par contre, pas pu la voir puisque les heures d’ouvertures ne correspondaient pas avec l’horaire de notre journée (grrr!) J’ai ensuite cassé la croûte dans un café de la charmante petite ville avant de reprendre la route pour Bath.

 Salisbury cathedral

 Bath, vient du fait que trois sources alimentent des bains naturels dans la ville. Découverte romaine, ces bains font la popularité de cet endroit. Mais en plus de ces bains, on sent encore vraiment l’influence de l’antiquité dans l’architecture. L’architecture britannique joue dans les teintes de bruns et de rouges habituellement, mais à Bath, on a droit à des tons de beiges, de crèmes et de longues colonnes qui se mêlent au style anglais. C’est vraiment une très belle ville. Assurément ma préférée de la journée!


Ce fût une bien belle journée qui a permis à l’Angleterre d’approfondir sa charmante emprise sur moi!

Milan ou ciao bella le temps d'une fin de semaine!

Donc, on remonte à la mi-novembre alors que je suis partie le temps d’un week-end pour Milan. Il s’agissait là de mon premier voyage en solo. J’ai été agréablement surprise de mon autonomie et du plaisir que j’ai trouvé à le faire justement toute seule. En moins de 4 jours, j’aurai utilisé l’avion, le train, le taxi, le métro, l’autobus et le bateau. C’est ce qu’on appelle faire une utilisation efficace des transports en commun! J’ai bien aimé Milan surtout pour son architecture. La cathédrale Duomo est vraiment impressionnante et la plupart des édifices ont un cachet distingué vraiment particulier. 

 La cathédrale Duomo

Galleria Vittorio Emanuele II



 Castello Sforzesco


 Naviglio grande, soit disant des canaux similaires à ceux de Venise  NOT!

Après une visite du Castello Sforzesco, de la plaza Duomo, de la Galleria Vittorio Emanuele II,  du Naviglio grande, un concert gratuit de l’orchestre civique de Milan et de longues marches au travers la ville, j’ai pris le train pour le rendre à Como. Un petit village en bordure d’un lac qui porte le même nom, à une heure de train de Milan. Véritable coup de cœur. Que ne fut pas mon bonheur de réaliser que la modernité n’avait pas complètement rejoint tous les endroits d’Europe.  J’ai donc passé la journée à marcher dans de petites ruelles bordées de petites boutiques spécialisées. Puis, j’ai fait un tour de bateau sur le lac Como qui m’as permis de me rapprocher des maisons en flanc de montagne.

 Maisons en flanc de montage

 Petite église à Como

 Une des nombreuses rues piétonnes de Como
Le charme de l’Italie était clairement là, la fin de semaine où j’y suis passée.  Moi et elle ont s’est dit qu’on était pour se revoir. C'est comme inévitable!

Merry Christmas c'est définitivement pas Joyeux noël!



Je profite de l’absence de festivités la veille de noël en Angleterre pour mettre à jour l’évolution de mon périple. J’ai laissé couler plus d’un mois et demi depuis ma dernière parution. Pourtant, ce n’est pas les voyages qui ont manqué. Peut-être simplement l’inspiration! Mais la voici revenue.

J’ai droit à un noël blanc mais non sans peine. L’aéroport Heathrow a été fermé 4 jours, Gatwick, 2 jours. Mon vol de retour pour le Portugal a été retardé de plus de 3 heures et le transport en commun était plus qu’au ralenti. Tout ça pour cinq, sept, dix centimètres maximum.  Je ne crois donc pas exagérer en disant que les Britanniques ne savent définitivement pas comment faire face aux intempéries hivernales. Je dirais même qu’ils en font un drame. Leur indice de risque de chute de neige ressemble beaucoup plus à une alerte terroriste qu’à un bulletin météorologique. Alors, my fellow citizen be prepare À LA FIN DU MONDE!!

Maintenant, revenue “à la maison” je suis bien contente de ce petit tapis de neige. Par contre, après noël, je n’en souhaiterai plus. Cela mettrait mes futurs voyages littéralement en péril! La neige, c’est pour le Québec. Point final!! 

Puis, demain je fête mon premier (et fort probablement dernier!) noël anglais! Mince pie, Christmas pudding et Dinde seront au rendez-vous. Les traditions britanniques ressemblent beaucoup à celles du Québec. On aura un grand dîner avec la famille élargie puis un échange de cadeaux en après-midi. J’assiste également à la messe de minuit ce soir présidé par nul autre que mon vicaire! J’ai bien hâte d’être le témoin de la réunion d’une famille et de voir le plaisir de se réunir universel bien au-delà de la langue. Inutile de dire, par contre, que cette famille ne remplace assurément pas la mienne et qu’elle me manque en cette période de l’année. Mais, je ne serai pas loin tous les ans, Ohh! Non! Plus pour noël, en tout cas!! 
Ce soir, je souffle des bisous, de gros câlins et de la magie plein d’étoiles et de petits flocons jusque dans le cœur des êtres qui me sont si chers. Mais la beauté de tout ça, c’est d’avoir la certitude qu’ils feront exactement la même chose! Joyeux noël, xxx <3

mardi 2 novembre 2010

Le beau grand jamais vu...

 


Retour à Londres. 7 heures de train. 
Plein de temps à tuer. Plein de temps pour penser. Un peu trop même.
Puis. Caro qui me propose cette chanson dans son Ipod. 
Dans le mille. Le milieu de la cible. Et l'envie de la partager. 
Parce que parfois, d'autres personnes sont déjà passées par le même chemin que nous.
Parce que parfois, ils arrivent à le décrire parfaitement.
Cette fois-ci, en musique!
Alors, voilà!


Y’a quelque chose qui m’appelle quelque chose de plus grand que moi.
Y’a quelque chose qui m’appelle quelque chose de plus grand que moi.
Est-ce le bleu du ciel ? Est-ce la musique dans ta voix ?

J’ai fermé la radio, la télé dort sous la poussière.
J’ai fermé la radio, la télé dort sous la poussière.
Le soleil de septembre est la plus belle lumière.

Mais où
t’en vas-tu ?
Je marche à pas de loup vers le beau grand jamais vu.


J’ai des souvenirs de corde à linge tendus dans mon dedans.
Des beaux souvenirs de corde à linge de bord en bord de mon dedans.
J’ai des amours de première neige et de mauvais temps.
J’ai des amis fidèles perdus dans les replis du temps.
J’ai des amis fidèles perdus retrouvés dans les replis du temps.
Je leur donne de mes nouvelles je les appelle en chantant.

Mais où
t’en vas-tu ?
Je marche à pas de loup vers le beau grand jamais vu.

Y’a des jours où j’ai peur.
Y’a des jours où j’ai chaud.
Qu’il n’y ait plus d’air dans l’air.
Qu’il n’y ait plus d’eau dans l’eau.
Qu’est-ce qu’on attend.
Qu’est-ce qu’il nous faut.
Qu’est-ce qu’il nous faut.


J’ai un pays qui branle dans l’manche de ma guitare.
Un grand pays qui branle dans l’manche de ma guitare.
J’ai encore un accord à trouver avant qu’il soit trop tard.
J’ai la langue qui fourche et les mots tournent dans ma bouche.
J’ai la langue qui fourche et les mots tournent sept fois dans ma bouche. 
Les mots de haine me font du mal, les mots d’amour me touchent.



Mais où
t’en vas-tu ?
Je marche à pas de loup vers le beau grand jamais vu.

  
Y’a des jours où j’ai peur.
Y’a des jours où j’ai chaud.
Qu’il n’y ait plus d’air dans l’air.
Qu’il n’y ait plus d’eau dans l’eau.
Qu’est-ce qu’on attend.
Qu’est-ce qu’il nous faut.
Qu’est-ce qu’il nous faut.

Y’a quelque chose qui m’appelle quelque chose de plus grand que moi.
Y’a quelque chose qui m’attire quelque chose de plus grand que moi.
Est-ce le bleu du ciel ? Est-ce le silence dans ta voix ?

Mais où
t’en vas-tu ?
Je marche à pas de loup vers le beau grand jamais vu.

Le beau grand jamais vu.
Le beau grand jamais vu.


Le beau grand jamais vu
Michel Rivard

L'Écosse ou le royaume des tripeux de GN!

Fin octobre. Half term break. Ici, toutes les 6 semaines, les profs ont une semaine de congé puisqu'ils enseignent toujours 5 jours par semaine! Alors, voilà le moment tout indiqué pour monter vers le Nord, au pays de Brave Heart. 8 jours.
Arrivée à la tombée de la nuit. Pleine lune, à une semaine de l'Halloween, Édimbourg avait des airs de vieux films lugubres. Ça rehaussait grandement l'ambiance. 



 Château d'Edimburgh
Le lendemain, visite guidée gratuite de la ville par une Canadienne qui aimait la ville comme si elle y était née.  Plein d'Histoire.*Ok, je commence à être redondante avec ça, mais c'est qu'ici, ils en ont juste 1000 ans de plus que nous, juste de même là!* De belles rues pavées. On a erré dans les rues, fouiné dans les boutiques plein d’articles carrotés de toute sorte, souvent (toujours!!) démesurément kitch et savouré le cidre des pubs locaux.

La grosse classe écossaise!! 


  High street, Edimburgh


  Old city, Edimburgh

Puis, commençait notre tour guidé de trois jours dans les Highlands. Trois jours de montagnes, de lacs, de route. De couleurs sable, terre, caramel. La vie rude, sauvage et brute. Comme si le temps s’était figé. Les pieds dans la bouette. Les grosses rafales de vent dans la face. Gros coup de cœur. Devant ce pays colossal. Devant les paysages qui prenaient toute la place. 

Le début des Highlands

 Urquhart castle, LockNess
  Eilean donan castle




Matin brumeux, Isle of Skye

  Moutooooons, Isle of Skye


 Petit hiking dans les Highlands, Isle of Skye


  Kilt rock, Isle of Skye





De la pluie, de la bouette, des montagnes. Bref, le bonheur!!

Glen coe


Finalement. Glasgow. Le penchant industrialisé et beaucoup plus moderne de l’Écosse. Peut-être parce que je revenais des Pays d’en Haut, peut-être parce que je ne m’attendais pas à une ville de béton et de métal. J’ai été déçue. Je suis restée indifférente du début à la fin. 2 jours et ce fut assez. Mais faut voir, toucher, se faire sa propre idée. Et parfois, c'est juste pas ce à quoi on s'attendait. Et c'est correct. Ça fait partie de la game!

Ainsi se terminait cette semaine de vacances. La tête remplie d’images et d’anecdotes. Retour au bercail et retour au boulot. Déjà je prépare le prochain voyage. 4 jours à Milan à la mi-novembre.
J’ai hâte de déguster pâtes, pizza et gelato devant la piazza Duono!  Ohh! Oui!

samedi 9 octobre 2010

Il était une fois...

 Hampton Court Palace, messieurs, dames!

J'ai passé la journée à me sentir comme une petite fille aujourd'hui. Le château, les tapisseries, les tableaux, les grands rideaux qui ne finissent plus, les jardins et tout le décorum qui vient avec. J'ai pas pu m'empêcher de trouver ça vraiment romantique! Et surtout chargé d'histoire.
 Entrée principale du Château

 Les jardins

Originalement, Hampton Court Palace est la résidence que Thomas Wolsey, cardinal et grand conseiller du roi Henri VIII, a choisi de faire construire au début du XVIe siècle. Lorsqu'il perd la faveur du roi, il se voit obligé de lui céder sa demeure. Henri VIII et ses nombreuses femmes y résideront. La famille royale britannique y vivra épisodiquement jusqu'au milieu du XVIIIe siècle.

 Vitraux de la Grande salle du roi

Murale au plafond de la chambre de Marie Ire


 Salle à dîner servant aux représentations publiques

 Jardins


Bref, c'est beau. C'est immense. Ça transpire le vécu puis ça fait rêver! Ah! Oui, j'oubliais, tout ça à exactement 12 minutes d'autobus de chez-moi. Bienvenue en Angleterre. Oh! Qu'on aime ça!

jeudi 7 octobre 2010

Londres, comme elle se doit.

Londres. Samedi midi. Waterloo bondée. Déjà je me sentais mieux. Je constate à quel point j'aime les foules. Les allers et venues que l'on peut observer. L'anonymat. La possibilité que l'on n'a d'imaginer la vie des gens qui croisent la notre pour une fraction de seconde. Ainsi commençait mon premier 48 heures dans la ville où résonne le carillon du Big Ben. 

Premier arrêt. Borough market. Un pichet de PIMM's limonade. Parce qu'il est 5heures quelque part dans le monde, comme disait Fred.  Des kiosques de produits frais, des sandwichs fait devant toi servis par un gars beaucoup trop sympatique, tout ça sous un pont un peu crad. Puis, des immeeenses brownies à 2£. Du genre à apporter dans ton sac de survie pour  une bonne session de treeking vers l'Everest. Dans mon cas, je l'ai consommé le temps d'une balade le long de la Tamise. (!!)

Promenade sous la pluie. Bien évidemment. J'ai donc pu rentabiliser le parapluie que Cath m'a donné avant de partir. Mais, la pluie rajoutait au charme de Londres, samedi après-midi. Diminuait grandement la qualité des photos mais rehaussait le mythe. Alors, j'ai pu voir le Tower bridge, la tour de Londres, la cathédrale St-Paul et Trafalgar square, sous mes lunettes embuées. Puis, le parlement et la fameuse tour du Big Ben. Il a sonné 6h00 et je l'ai écouté juste pour toi maman!

Tower bridge

 Un classique, de bon goût.


Parce que c'est le plus vieux métro du monde.
 
La journée s'est terminée dans un pub. Quelques bières avec d'autres assistants de langue du Québec puis de la France. Rire. Discussion. Rire. Argumentation. Bonne soirée. Pluie interminable et relativement intense pour le déplacement en autobus à deux étages pour se rendre chez notre hôte. Coucher aux aurores pour aucune autre raison que le plaisir de dire des niaiseries. Bonne soirée.

 Hum. C'était à eux de vivre comme tout le monde!!
Ils auraient pas besoin d'indiquer aux touristes de quel côté de la rue regarder!

 Juste parce que c'est beau. 


St-Paul cathedral.

Cette première virée londonienne s'est terminée dimanche après-midi sur Oxford street. Devant les vitrines de magasins. En bavant sur des bottes hors de prix et des robes fleuries beaucoup trop tendance. J'ai repris le train me ramenant vers mon petit patelin tranquille. Tranquillité que je commence à apprivoiser de plus en plus. Je pourrais même dire à apprécier. Je commence à prendre goût aux berges de la Tamise. Modérément toutefois! Et avec la promesse de côtoyer la masse prochainement. Ce dont je m'applique à faire le plus souvent possible.